22-27 Janvier
Partis la veille, 22 janvier à 21h d’Héraklion en Crète, nous arrivons de nuit à 6h sur le port mondialement connu du Pirée. La nuit dans le bateau aura était presque trop courte pour profiter pleinement de la cabine et de la mer calme.
Pour nous réchauffer et rejoindre Athènes avant les bouchons du matin, nous roulons jusqu’à un café en contre-bas de l’Acropole. Elle s’illumine avec le soleil levant.
Avant de nous lancer dans son ascension, nous nous échauffons avec son musée éponyme. Il regroupe toutes les richesses trouvées au sommet quand elles ne sont pas parties au Louvre ou au British Muséum…

Une bonne moussaka et nous voilà fin prêts pour une bonne sieste au resto avant de rejoindre notre hôte. La re-traversée d’Athènes nous fait bien digérer, et les bouchons nous changent de ce matin.

Alex nous accueille avec son chien Bike (car recueilli lors d’un tour en vélo). Privilège d’avoir un enfant, nous squattons la chambre pendant qu’il dort sur le canapé. Lui et sa copine sont impliqués dans une asso de développement du vélo et des pistes cyclables à Athènes, on leur souhaite bien du courage, tout reste à faire !

Nous refaisons le plein de bons produits au marché du quartier. Ensuite nous cherchons les seuls musées ouverts après 15h. Banco pour celui des arts cycladiques très bien agencé. Julian enchaîne en nocturne et gratuit le musée Benaki.

Ils ont même exposé nos œuvres !


Gênés par l’occupation de la chambre de nos hôtes (si si nous avons une conscience de squatteur), nous décidons de poursuivre le séjour dans la capitale avec une location. Nous nous rapprochons du cœur historique et rejoignons notre « comfy little thing » ou en français « cave ». Nous montons enfin à l’Acropole cette fois illuminée par le soleil couchant.



La ville parait très dense par rapport à ce plateau où seuls deux temples subsistent.



Historiquement Athènes est devenue riche suite à une victoire sur les Perses. Le Parthénon est avant tout un coffre-fort pour le trésor de guerre. Mais elle déclina rapidement après la construction de ces bâtiments immortels. En effet, Sparte lui reprochait de trop se servir dans le trésor et lui déclara la guerre. Bien plus tard, elle devint capitale en 1850 passant de quelques dizaines de milliers d’habitants à sa taille actuelle…d’où un plan d’urbanisme un peu aléatoire. Au final, cela donne l’impression d’un grand écart chronologique entre ces deux époques avec pas grand chose au milieu, si ce n’est quelques églises du 11ème siècle.


Le samedi nous fuyons les foules dans un minuscule musée des bijoux avec des collections sublimes. Ensuite nous jouons les locaux avec un bon café freddo et des gyros avant d’aller dans un parc.
Quelle coïncidence, Daphné trouve une soirée Forro. Deux bières auront raison de sa sobriété cycliste.
Le dimanche nous décuvons avec la cerise sur le gâteau : le musée archéologique national… 70 salles dont heureusement une partie fermée.







Avec toutes ces pierres, nous n’avons pas pris le temps de voir ni de vivre la vraie vie des habitants de notre époque. Heureusement le retour du musée nous en offre un extrait plutôt radical avec des drogués se piquant en pleine rue. Nous nous hâtons dans un quartier en pleine mutation rempli de cafés et restaurants branchés. Il nous semble que l’intérêt d’Athènes réside plus dans sa vie nocturne que dans son architecture, ce que nous n’expérimentons que très peu en tant que jeunes parents… bref, on repassera… ou pas.



Lundi matin c’est comme tout le monde ou presque : réveil puis vélo-bateau. Nous quittons la capitale et sa pollution pour vérifier si nos pédales et nos cuisses tournent toujours….